mercredi 19 octobre 2011

Se rapprocher de la nature en ville

   Je suis une enfant de la nature. J'ai toujours aimé me perdre dans les bois, observer sa faune et sa flore. Mon fichier photo en témoigne. Il pleut depuis quelques jours déjà et ce matin on m'a fait grâce d'un Soleil chaud. Je me suis laissée tenter par une petite ballade au Domaine Maizerêt. Mon livre d'identification de plantes sous un bras et un grand sac de l'autre, je suis partie pour une randonnée d'environ deux heures.


L'arboretum flamboyant, l'air parfumé des feuilles rougissante, tout cela était enivrant. J'ai identifié un genévrier, cependant les baies comestibles n'étaient pas encore mûres. J'ai tout de même cueilli une petite branche que je conserverai pour mon herbier.


Les baies de genévriers ont la paticularité de soulager les maux d'estomac et les Amérindiens s'en servaient pour soulager les douleurs arthritiques. une superstition raconte qu'il protège les demeures contre le feu et le vol et les baies mûres enfilées et suspendues dans la maison attiraient l'amour.

J'ai amassé des aiguilles de pin. Du point de vu médicinal le pin soulagerait les congestion pulmonaire et serait donc excellent pour soulager les symptômes du rhume. Le cambium, partie entre l'arbre et l'écorce, serait également comestible et suffisant pour survivre en forêt.


Une branche de pin attachée à l'entrée de la maison garanti l'harmonie et la paix, les aiguilles déposées sur le sol et que l'on balai chasserait les mauvaises vibrations.

S'il y a un arbre commun à peu prêt partout c'est le cèdre.


L'huile essentiel que l'on extrait de ce conifère aurait comme particularité de soigner les maladies de peau, les affections capillaires et serait un antiseptique urinaire. On lui accorde comme propriété d'être agent de purification. Les Tibétains en faisaient brûler devant les temples pour purifier les pèlerins. Les Amérindiens en utilisaient pour favoriser le sommeil et même que l'on dit que dans un oreiller il préviendrait les cauchemards.


À mon grand étonnement j'ai trouvé des Ifs. Leurs baies d'un rouge vermeille sont si belles et si allèchantes cependant mégarde l'arbre entier est toxique. On l'associe au solstice d'hiver ainsi qu'aux déités de la mort et de la renaissance.


Il était de coutume d'en étendre sur les tombes.

J'ai mis une feuille de bouleau à sécher entre les pages de mon livre, selon le calendrier celte: le bouleau (Beth) représente le commencement, la renaissance du Soleil à partir du solstice d'hiver. Il couvre la période du 24 décembre au 20 janvier. Il tire son nom probablement d'un mot sanscit signifiant ''ce qui est écrit dessus''. Un arbre très utilisé dans la médecine traditionnelle amérindienne.

La beauté dans tout ça c'est que je me suis amusée, je me suis ''cultivée'' et se promener comme ça dans cette forêt en pleine ville, à l'affût de toute cette nature environnante par une si belle journée, m'a mis l'esprit en paix et m'a comblée.











Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire